Suva, Fiji, le 10 Mars 2021Lorsque la crise du COVID-19 a frappé la Polynésie française, c’était du déjà vu pour Vaeari Tauira qui avait passé un certain temps en tant que contrôleur des douanes à l’aéroport international Roissy Charles de Gaulle à Paris lorsque la pandémie a enveloppé la France. Cette opportunité lui a permis de recueillir des informations précieuses sur la crise, qui l’ont aidée dans son travail de contrôleur à son retour au pays.

Élevée par sa mère et ses grands-parents, Vaeira a toujours travaillé dur pour réaliser ses rêves. Avec son mari Jay qui travaille pour une compagnie aérienne et mère d’un petit Tunui de six ans, Vaeira voit les défis comme des opportunités de poursuivre ses rêves, même pendant le COVID-19.

Les défis du travail pendant COVID-19

“J’ai eu l’occasion de voir la crise de deux points de vue différents – en faisant partie de l’opération et ensuite en tant qu’officier soutenant les opérations”, explique la jeune femme de 35 ans.

“Au début de la crise, je travaillais comme contrôleur des douanes à l’aéroport international de Roissy Charles de Gaulle, en France.

“Je travaillais 12 heures par jour et vérifiais des centaines de déclarations, mais la pandémie de COVID a porté notre travail à un autre niveau.

“Même si nous ne nous rendions pas au travail aussi souvent qu’avant, je me sentais beaucoup plus épuisée en rentrant chez moi à la fin de la journée.

“Nous avons dû relever des défis en raison du nombre croissant de déclarations, des changements constants des lois et règlements douaniers applicables, du travail intensif requis dans une atmosphère d’anxiété et de stress.”

Chaque jour, elle rencontrait des centaines de personnes et tout en effectuant son travail quotidien, au fond d’elle, elle savait que le risque de contracter le virus était réel et possible.

À son retour en Polynésie française, Vaeari a été promue contrôleur et est chargée de fournir des équipements de protection individuelle (EPI) aux douaniers.

“L’expérience à Paris m’a permis de comprendre les difficultés et les risques en tant que douanière de première ligne”, dit-elle. “Je m’efforce d’assurer leur sécurité afin qu’ils puissent remplir leurs missions, dans les meilleures conditions sanitaires possibles. Nous leur rappelons régulièrement toutes les règles d’hygiène et les bonnes pratiques tout en leur fournissant tous les équipements nécessaires car leur protection est une préoccupation constante.”

Savoir tirer des leçons

“Cette crise n’est pas encore terminée, mais j’en ai déjà tiré quelques leçons”, dit-elle. “Je dois être flexible et avoir la capacité de m’adapter à de nouvelles tâches, d’établir un travail d’équipe et une coopération plus étroite avec mes collègues.

” Comme la plupart des îles du Pacifique, la Polynésie française n’a connu que peu de cas de personnes infectées lors de la première vague du COVID-19, en raison d’une fermeture précoce des frontières.

“Il y a eu des répercussions économiques et le gouvernement a décidé d’ouvrir les frontières, ce qui a entraîné une deuxième vague d’infection. Certaines des personnes infectées étaient des douaniers. “Toutefois, il est primordial d’ajouter qu’aucune d’entre elles n’a été infectée sur son lieu de travail mais dans son cercle privé.

“Par conséquent, ils n’ont pas infecté leurs collègues de travail. Nous sommes heureux d’annoncer qu’il n’y a pas eu de “cluster COVID” dans les douanes de Polynésie française, contrairement à la plupart des autres administrations publiques et entreprises privées de Tahiti.”

La Polynésie française travaille toujours à contenir le virus, mais Vaeira estime que tout le monde doit travailler ensemble.

“Nous devons faire preuve de solidarité et d’empathie pour continuer à mener à bien notre mission dans son ensemble”, dit-elle.

FIN

Pour plus d’informations ou pour toute question, veuillez contacter le secrétariat ou envoyer un courriel à l’adresse suivante : mediaoco@ocosec.org

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